Waldemar Kita, le président du FC Nantes, a expliqué par le biais d'un communiqué les raisons qui l'ont poussé à déposer plainte contre X pour menaces de mort et insultes.
Le communiqué
Les évènements qui se sont produits à Guingamp samedi soir à l'issue du match sont suffisamment graves pour qu'ils justifient la plainte contre X pour menaces de mort et insultes que le FCN a déposée ce jour au commissariat de Waldeck-Rousseau. Une trentaine de jeunes gens m'ont agressé verbalement d'abord, physiquement ensuite à la sortie du vestiaire du stade du Roudourou au moment où je regagnai mon véhicule. Leur motif de colère tient dans le plan social annoncé ces derniers jours. J'ai été surpris de la radicalité et de la violence des propos entendus : « le FCN est à nous. On a viré Dassault et Barthez. On vous fera la peau s'il le faut. » De nombreuses insultes ont suivi et je suis contraint de déplorer le caractère raciste de ces injures. Il a fallu la détermination des forces de l'ordre et la sécurité du club de Guingamp pour stopper ce qui s'annonçait comme un passage à tabac. Je souligne également que Claude Robin, Christian Larièpe et Pascal Praud sont intervenus pour me sortir d'une situation qui devenait dangereuse.
Il n'est pas question de me laisser intimider par quelques personnes dont le comportement relève des tribunaux. Non le FCN n'appartient pas à une frange extrémiste de jeunes gens qui utilise la terreur comme méthode et l'insulte comme langage. Je ne cèderai à aucune injonction violente qui chercherait à dénaturer le travail de reconstruction de la maison jaune que j'ai entrepris depuis le mois d'août. Il y a urgence à agir. Chacun s'accorde à le dire. Depuis samedi, je reçois un grand nombre d'encouragements d'amis du FCN qui m'assurent de leur soutient. L'attitude inadmissible d'une poignée d'excités que je refuse de qualifier de supporters ne changera rien à ma volonté de rénovation.